Activités sportives en montagne - prévention

Mis à jour le 12/09/2018

Les activités « en environnement spécifique » présentent des enjeux de sécurité forts, nécessitant un contrôle de l'État particulier et une attention singulière pour la mise en sécurité.

La liste des activités « en environnement spécifique » français est précisée dans l'article R. 212-7 du code du sport.
Les activités ci-dessous sont concernées quelques soit la zone d'évolution :

  • le canyonisme ;
  • le parachutisme ; 
  • le ski, l'alpinisme et ses activités assimilées ;
  • la spéléologie ; 
  • le surf de mer ; 
  • le vol libre. 

Trois d'entre elles ne sont concernées que dans certaines conditions de pratiques :

  • la plongée en scaphandre, en tous lieux, et en apnée, en milieu naturel et en fosse de plongée ; 
  • le canoë-kayak et ses disciplines associées au-delà de la classe 3 ;
  • la voile, au-delà de 200 milles nautiques d'un abri.

L'escalade a intégré la liste des sports dits « en environnement spécifique », par le Décret du 31 janvier 2012, de manière partielle : les sites classés « terrain d'aventure » par la Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade, les grandes voies et la via-ferrata font parti de l'environnement spécifique.

Campagne de prévention « montagne »

La campagne de prévention des accidents en montagne durant la période estivale est pilotée conjointement par les ministères en charge de l'Intérieur, de l’Économie et des Sports. Elle s'inscrit dans une perspective de prévention des risques liés au milieu de la montagne, toutes activités confondues.

Elle a pour objet de rappeler les caractéristiques du milieu montagnard et des consignes de sécurité à respecter : météo, matériel, comportement etc.… Elle s'adresse aux 15 % de vacanciers qui choisissent chaque année la montagne lors des vacances estivales.

Le département des Pyrénées-Atlantiques est une zone touristique avec des activités sportives et de loisirs riches et diversifiées : VTT, randonnée pédestre, canyon, escalade, eaux vives, alpinisme, via ferrata…

Ainsi afin de promouvoir un bon comportement à adopter en montagne, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale 64 a mis en place des actions de « Prévention été » qui proposent de nombreux conseils à l'attention des vacanciers et des accueils collectifs de mineurs.

Les acteurs de ces dispositifs sont le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne, le Groupe Secours Montagne Sapeurs-Pompiers (GSMSP) 64, conjointement avec les offices de tourisme, Météo-France, « prévention MAIF », la Fédération Française de la Randonnée Pédestre.
Aussi, nous avons développé une expérimentation qui s'adresse aux organisateurs de manifestation sportive sur la sensibilisation/prévention attachée à l'Hyper thermie à l'effort avec le chef du service du SMUR Service médical d'urgence et de réanimation de BAYONNE. Vous trouverez l'information ci-dessous.

www.preventionete.sports.gouv.fr

  • Les conseils de sécurité en montagne sur les sites de prévention, le mémento et le C.O.D.E.

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Illustration :

Le ministère chargé des sports et ses partenaires ont réalisé un mémento été rappelant les consignes essentielles de sécurité à respecter avant et pendant votre sortie en montagne. Des rubriques sont notamment dédiées à la randonnée pédestre, au VTT, aux sports d'eau vive, à la via ferrata et à l'escalade. Ce mémento est en téléchargement en français, en anglais, en espagnol.

  • Recommandations sur l'hyperthermie liée à l'effort, (niveau départemental) :

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  • Les conseils aux randonneurs et aux cyclistes pour prévenir les situations pouvant conduire à l'encornement. Et, les comportements à adopter face aux chiens de troupeaux. (Niveau départemental)

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  • Le support spécifique complémentaire a été réalisé au niveau départemental pour les accueils collectifs de mineurs, en lien étroit avec les partenaires des actions départementales (hyperthermie et encornement) :
Les objectifs affichés sont multiples :
  • Utiliser les actions de prévention comme outils de sensibilisation et de découverte des environnements liés aux pratiques. La majorité des accidents sont associés à une véritable méconnaissance ou mauvaise connaissance des milieux.
  • Outil pour responsabiliser les pratiquants et les acteurs du tourisme
  • Inciter les pratiquants à plus de prudence
  • Porter un message de « bonne » conduite

L'objectif étant de conserver cette dimension sécuritaire attachée à l'encadrement de certaines activités et/ou de certains publics. La DDCS 64 cherche depuis 6 ans maintenant à mettre du sens dans les actions conduites issues d'une connaissance fine à la fois des activités mais aussi des acteurs, des professionnels, des publics en s'appuyant sur les particularités et les besoins des territoires.

Une journée en Randonnée Pédestre pour aller à la rencontre du public le 12 ou 13 juillet 2017

Avec les activités qui se sont énormément développées les deux dernières décennies, les enjeux sont devenus polymorphes.

  • L'appréhension du milieu de pratique ne peut se réaliser comme un stade ou une enceinte sportive fermée, nous devons rappeler les contraintes et exigences associées aux activités de pleine nature.
  • La richesse des acteurs publics et privés désireux de s'impliquer dans une dynamique de sensibilisation des pratiquants doit être modélisée.

L'idée phare de cette journée est de sortir de la logique de « guichet », et d'apporter des conseils pratiques et de prévention.

Les secteurs du département qui se sont identifiés à « forte fréquentation » et répertoriés comme accidentogènes sont l'Ossau et la Rhune. Nous pouvons exposer les pourcentages suivants dans la répartition des interventions. (À ajuster pour 2017)

  • Secteur L'Ossau : 39 %
  • Secteur La Rhune : 26 %

nous constatons que les causes des accidents peuvent être sériées en deux familles : le niveau de maîtrise dans l'activité qui n'est pas adaptée au choix effectué et une faible connaissance du milieu de pratique, qui par manque de finesse engendre des erreurs dans les comportements.

Nous pouvons classifier les accidents par activité en période estivale.

En randonnée pédestre : 60 %

En alpinisme : 20 %

Multi-activités : 20 %

(Données ayant nécessité l'intervention de services de secours spécialisés.)

Les limites de l'évaluation :

Il est très difficile d'avoir des données sur la fréquentation des sites et le nombre précis d'accident.

Les tendances évoluent en fonction des années et des conditions climatiques mais nous retrouvons toujours la randonnée pédestre comme première activité sensible et accidentogène.

Nous pouvons évaluer la qualité des actions proposées et non quantifier l'impact réel de nos campagnes en données chiffrées.