Un nouveau directeur de Cabinet à la préfecture des Pyrénées-Atlantiques

Mis à jour le 11/01/2023
Décret du 29 décembre 2022 portant nomination du directeur de cabinet du préfet des Pyrénées-Atlantiques - M. Vincent BERNARD-LAFOUCRIÈRE

Vincent BERNARD-LAFOUCRIÈRE a pris officiellement ses fonctions de sous-préfet, directeur de cabinet des Pyrénées-Atlantiques le lundi 9 janvier 2023.

Mini-entretien à cette occasion avec le nouveau sous-préfet :

Comment et pourquoi êtes-vous arrivé(e) dans les Pyrénées-Atlantiques ?
Cette mission est pour moi l'aboutissement d'un long parcours, qui m'a conduit à faire des études de lettres et de droit dans plusieurs universités d'Île-de-France et à l'École Normale Supérieure. Au cours de ma scolarité à l'École Nationale d'Administration (devenue entretemps l'Institut national du service public) j'ai eu la chance de faire un stage dans le département voisin des Hautes-Pyrénées. En choisissant ce poste, je veux confirmer un double "coup de cœur" : pour les Pyrénées d'une part, et pour le service de l'État sur le terrain d'autre part.

Quelles seront vos missions à la préfecture ?
Le directeur de cabinet est en quelque sorte le "super secrétaire" du préfet, qui l'aide à représenter l'État au quotidien sur le terrain auprès de nos concitoyens, de nos élus, nos entreprises, et de tous les acteurs du territoire. Mais il est également en charge de toutes les questions de sécurité : sécurité publique - avec en ligne de mire la lutte contre la délinquance - et sécurité civile, particulièrement dans un département où la richesse de l'environnement va de pair avec de nombreux risques naturels ou technologiques.

Quels seront vos principaux défis pour les prochains mois ?
Mes missions de sécurité seront une préoccupation de chaque instant. Le Gouvernement a demandé à tous les préfets de mettre en place avec les forces de sécurité des plans "zéro délinquance", qui devront produire des résultats concrets dès 2023. En matière de sécurité civile, nous allons devoir prendre la mesure du changement climatique pour en atténuer les effets, par exemple en anticipant de manière plus forte qu'auparavant le risque incendie, dont nous avons vu cet été qu'il pouvait prendre des proportions inédites, même si notre département a pu être épargné jusqu'à présent.