Généralités sur le frelon asiatique

Mis à jour le 16/09/2014

photos : ADAAQ (Association de développement de l'apiculture en Aquitaine)

Une dominante noire - un seul anneau jaune orangé

Cet insecte a été vu pour la première fois en France, fin 2005, dans le département du Lot et Garonne. Il a colonisé, par la suite, le Sud-Ouest avec une célérité qui a suscité et suscite encore de grandes inquiétudes.

Le département des Pyrénées-Atlantiques a été touché, notamment pour sa partie béarnaise, en 2007 avant que cette espèce invasive colonise la quasi-totalité du département.

En l’absence d’une régulation naturelle caractéristique des espèces invasives, cette forte prédation vis-à-vis des abeilles et d’autres insectes pollinisateurs pourrait provoquer une probable perturbation des capacités de production de plusieurs espèces agricoles.

Le nid peut atteindre jusqu'à 80 cm de diamètre. On peut le trouver dans les arbres ou le bâti, dans les haies, en terrier...

Le nid peut atteindre jusqu'à 80 cm de diamètre. On peut le trouver dans les arbres ou le bâti, dans les haies, en terrier ...

Leur colonisation implantée principalement sur le territoire rural se développe également dans les villes et les communes.

Recherchant la proximité de l’eau et des réserves alimentaires, ces frelons pourraient représenter un risque pour les populations locales au même titre que les autres hyménoptères endémiques.

Toutefois, les dernières connaissances scientifiques connues à ce jour indiquent que :

  • il ne constitue pas, vis-à-vis de l’homme, un danger particulier ni accru par rapport aux autres hyménoptères endémiques. Il est peu agressif. Le seul facteur de danger résulte du nombre plus élevé d’individus participant à une attaque quand la colonie est dérangée, nombre qui peut être beaucoup plus important que celui du frelon européen ;
  • sa présence ne semble pas, à l’heure actuelle, soulever d’inquiétudes spécifiques en matière d’atteinte à la biodiversité ;
  • il est un sujet de préoccupation pour la filière apicole. Il a un impact direct mais variable sur la production de miel en fonction de la colonie, de la taille des ruchers et de leur localisation ;
  • il est illusoire de croire que l’on pourra parvenir à une éradication de cette espèce par des campagnes massives de destruction de nids. La destruction de nids est surtout intéressante pour diminuer la pression de prédation (abords des ruchers, zones à forte densité de nids) ou garantir une protection des personnes ;
  • seuls des pièges sélectifs doivent être utilisés afin de préserver la biodiversité.
Si vous constatez la présence d’un nid vous devez impérativement le signaler au maire de votre commune, ceci afin de recenser le plus exactement possible le nombre de nids dans le département.

Ce recensement a un double objectif : cartographier son expansion et limiter sa propagation en piégeant les reines fondatrices entre août et novembre (et non plus au printemps) et en détruisant les nids avant fin octobre.